Troisvilles

Eglise Notre Dame de Tongres depuis 1885 Saint Martin en est le co-titulaire

 


N;D de Tongres, vitrail N;D de Tongres, vitrail   Canton du Cateau-Cambrésis
Arrondissement de Cambrai
Superficie : 842 ha
Population en 2006 : 762 habts
Nom des habitants : les Troisvillois
Cours d’eau : l’Erclin

 

 

Historique :
Troisvilles, situé entre Caudry et Le Cateau-Cambrésis, est arrosé par l’Erclin.
Comme son nom l’indique, la commune est formée de trois anciennes seigneuries : Euvillers (Le Villers), Le Fayt et la Sotière. Euvillers étant la plus importante puisque c’est là que se trouvent l’école, la mairie et l’église.
Le village s’étire entre deux chapelles dédiées à la Vierge, celle de la Sotière dédiée à Notre Dame de la Charité, celle du Fayt, dédiée à Notre Dame du Sacré Cœur.

Jusqu’en 1582, le nom du village s’écrivait en deux mots Trois Villes.
Trois châteaux ont ainsi existé à Troisvilles, dont le plus ancien est celui d’Euvillers. En 1203, Guillaume d’ Euvillers donne le droit de dîme à l’abbaye de St Aubert de Cambrai sur ses terres d’Euvillers. Au XVIIème siècle, le culte de Notre-Dame de Tongre se répand, analogue au culte de Notre Dame du St Cordon à Valenciennes, et perdure.
Cette ferveur explique peut-être l’absence de protestantisme à Troisvilles alors qu’il s’est beaucoup développé dans les villages voisins Inchy et Beaumont en Cambrésis.
Une confrérie existe depuis fort longtemps. Un décret apostolique de 1835 accorde à celle-ci privilèges et indulgences. La procession à Notre Dame de Tongre continue d’avoir lieu chaque année le dimanche le plus proche du 08 octobre.

 

 Chapelle de la Sotière

XVIIIème siècle

Brique

Située à la jonction de trois routes à l'extrémité de la Sotière, cette chapelle de style classique, avec fronton triangulaire et colonnes, se signale par sa taille importante. Dédiée à Notre Dame de la Charité, elle existe déjà avant la Révolution, mais la date de son érection est inconnue. Chapelle de la Charité Chapelle de la Charité  

Le 05 novembre 1794, elle est concédée à une citoyenne indigente,

Catherine Beaurain, veuve avec trois enfants, pour lui servir de logement.

Le culte catholique y est rétabli ultérieurement.

En 1859, la municipalité fait donation de la chapelle à la fabrique de l'église

de Troisvilles en échange de son entretien.

En 1869, elle est restaurée et un peu agrandie par la famille Flayelle, anciennement propriétaire de u château de la Sotière.

 

 

 


Ancien moulin des pierres
1756
Calcaire
Rue du château d’eau

Cette tour, intégrée actuellement à une habitation est un vestige du moulin des Pierres situé sur la route de Reumont. Les pierres proviennent de la grosse tour du Château du Fayt aujourd’hui disparu; la seigneurie du Fayt, très ancienne est attestée dès 1096. Elle passe à la fin du XVIIème à la famille d’Esclaibes. Au XVIIIème siècle, le château du Fayt est désigné par le nom de « château de la Tour ». Après la Révolution, une partie de ses biens est rachetée par le comte de Beaurain. En 1756, dame Marie Désirée D’Esclaibes, veuve de messire Michel-Joseph de la Torre-Butron, propriétaire du château, utilise les pierres de la grosse tour pour construire le moulin.


Monument aux morts
1921
brique et pierre

coq coq   Les communes du Cambrésis, durement éprouvées pendant la première guerre mondiale, s’attachent à honorer les morts de cette guerre, et de nombreux comités oeuvrent jusqu’au début des années 1930 à l’édification de monuments dans un style héroïque ou pathétique. Le monument de Troisvilles, très semblable à celui de la commune voisine d’Inchy, se caractérise par son dynamisme : le soldat placé au sommet, représenté dans une posture héroïque, est complété au bas du socle par un coq à l’aspect belliqueux. 
 

 

 

 

 

 

 

 

Mairie et salle des fêtes

Au XIXème siècle, la vitalité démographique du Cambrésis est importante et les villages se dotent de bâtiments communaux construits avec des briques traditionnelles. Depuis leur fabrication industrielle, elles ont perdu leur couleur orangée caractéristique pour devenir rouges plus sombres. La plupart de ces bâtiments ont dû être restaurés après 1918 et le ciment a souvent masqué les façades de brique.



Notre Dame de Tongre

N.D de Tongres N.D de Tongres   Cette statue miraculeuse est ramenée au village le 08 octobre 1616 de la ville de Tongres ( Belgique).

Tongres, appartenant autrefois à l'important diocèse de Cambrai. Notre Dame de Tongres est invoquée pour la guérison des affections graves et des maladies contagieuses: la peste au XVIIème siècle et le choléra au XIXème siècle. D'abord conservée dans une chapelle, elle attire les pélerins tous les 8 octobre et lors des grands fléaux, en 1885, Notre Dame de Tongres devient titulaire de la nouvelle église de Troisvilles, St Martin restant cotitulaire.

Brisée accidentellement à la fin du XIXème siècle, elle est alors réparée sans soucis de respecter son aspect d'origine. Elle a été rendu à son état initial grâce à une restauration des Beaux-Arts. De la main droite elle tient un sceptre, signe de la royauté et de sa puissance. L'enfant Jésus est assis sur son bras gauche, il porte s'une main le globe terrestre surmonté de la croix et bénit de l'autre.

Pavés du Paris Roubaix


rue J.Stablinski rue J.Stablinski   

 

Depuis octobre 2008, la rue qui mène de Troisvilles à Inchy par le premier secteur- pavés de la grande course cycliste s’appelle désormais la rue Jean Stablinski.
Un mémorial est également dédié au coureur.

 

 

 

 

Extraits du Patrimoine des communes du Nord, collectif, Editions Flohic, Paris, 2001.

 

Fête du 400ème anniversaire le 08 octobre 2016

http://nd-fraternite.cathocambrai.com/400-ans-graces.html

 

La vidéo de la messe du 08 octobre en présence de Mgr Harpigny et Mgr Garnier

 

http://communication.cathocambrai.com/ND-Tongres-2016-troisvilles.html

 

Publié le Mardi 17 mai 2005 • 9544 visites

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