Après 1h30 de route le groupe arrive à Tongre et est accueilli par Eugène, Yvette et Jérôme qui les présentent de suite au doyen l' abbé Patrick Willocq.
" Selon la tradition, c'est durant la nuit du 1er au 2 février 1081, vers 11 heures du soir, que la statue de Notre-Dame fut déposée par des anges dans la propriété du Seigneur de Tongre, Hector. On rapporte qu'une lumière éclatante éclaira alors le château, ses jardins et tous les environs... Après quelques péripéties et l'enquête épiscopale, Gérard II, évêque de Cambrai, en geste de reconnaissance, viendra lui-même, le 17 février, en pèlerin auprès de celle qu'on appellera bientôt « Notre-Dame de Tongre ».
Depuis 1081, de nombreux pèlerins viennent se confier à la Vierge Marie et ils étaient près de 200 cette nuit de la chandeleur 2016, pour fêter Marie, et son enfant, lumière des nations. Cette année on y associa également l'année de la miséricorde.
Après une bénédiction des cierges et un rappel historique, les pèlerins s'engagent pour une procession mariale de nuit. La pluie n'arrête pas ceux et celles qui chantent, qui prient, qui implorent Notre Dame en tête de cortège !
Minuit sonne, le groupe entre dans la basilique pour assister à la messe. Les chants sont doux et portent à la méditation. Après l'homélie un passage de la bulle du Pape concernant l'année de la miséricorde est lu, le credo récité et le kyrie chanté, chacun s'engage ensuite à passer la porte sainte pour être durant cette année miséricordieux comme le Père l'est avec nous.
L'Eucharistie se poursuit. Grâce pour les veilleurs de cette nuit, ils peuvent communier au Corps et Sang du Christ.
Il est près d'1h30 et après l'imposition des reliques le groupe se remet en route vers le Nord, le coeur léger, les paupières lourdes mais un pas de plus tourné vers la miséricorde.
